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Je suis tombé sur ce livre avec en couverture une magnifique photo de Man Ray et ce titre accrocheur "Le gout de la photo" !
Je le retourne et commence à lire le résumé :
La "photographie" désigne à la fois un procédé technique, une pratique et l'objet qui en résulte. Petite-fille de la camera obscura de léonard de Vinci et fille de la révolution industrielle, la photo a investi la pluspart des champs de l'activité humaine. Comme l'anticipait déjà Baudelaire, notre monde est devenu "un vaste magasin d'images". Il est à la merci de la panoplie toujours plus étendue de nos appareils photo : aujourd'hui les pixels ont remplacé le bitume de judée et autres sels d'argents. La photographie a toujours séduit et saciné, elle a sucité des débats et généré des oeuvres de fiction. Parton donc à la découverte de cet art, qui épouse et suspend simultanément le cours du temps, sur les traces d'écrivains, de philosophes, de poètes ou de photographes, tels Marcel Proust, Tina Modotti, Walter Benjamin, Richard Millet, Jacques-Henri Lartigue, Willy Ronis, Jack Kerouac, Raymond Despardon, Anne-Marie Garat, Patrick Modiano, Marguerite Duras, J. M. G. Le Clézio, Antonio Tabucchi, Denis Roche et biens d'autres...
Je ne sais pas pour vous, mais moi ça m'a donné envie d'en savoir plus, en feuilletant je tombe par "hasard" sur des noms de photographes que j'admire et commence à glaner par-ci par-la des phrases du type :
"Quand j'ai sauté en marche dans la photographie, elle était en bois. Aujourd'hui, la voici devenue quasiment électronique. Je reste le nez à la portière avec la même curiosité que le premier jour. Cette curiosité animale est le moteur. Celui qui en est dépourvu pourra toujours consulter des livres et des livres, bourrer sa mémoire, il ne promènera ensuite sur le monde que l'oeil d'un veau gonflé aux hormones. (Robert DOISNEAU)"
"L'errance a généré chez moi une nouvelle photo. On cherche toujours comment exister, comment regarder les autres, comment porter un regard sur les gens. Le fait de m'être imposé cette contrainte, ce plaisir et cette joie de l'errance, m'a obligé à faire une photo qui correspondait à la vision que j'en avais. Quand j'ai commencé à travailler sur ce thème, j'ai fait deux erreurs. Je suis parti dans le désert, ça n'a pas fonctionné. Je suis parti à New York, ça n'a pas fonctionné non plus... Il a fallu que je me dégage de mon passé qui était trop présent. Je n'osais pas. (Raymond DEPARDON)"
Direction la caisse, en plus pour 6,80 €, ca vaut pas le coup de s'en priver,en plus le livre est au format de poche très pratique dans les transports !
À priori, c'est toute une série de livres "Le goût de... " certains sur des villes, pays ou bien encore sur des sujets divers comme :
- Le goût du voyage
- Le goût de la marche
- Le goût de l'amour...
Je pense que je vais en commander quelques un !
Références :
Titre : Le goût de la photo (Textes choisis et présentés par Chloé Devis)
Éditeur : Mercure de France
Numéros ISBN : 978-2-7152-2905-1
Prix : 6,80 €
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Je voulais toujours avoir un APN polyvalent en permanence sur moi, car j'aime faire des photos de rue ou de lieux et souvent le sujet ne se présente pas spécifiquement lors d'une sortie photo et je ne me balade pas tous les jours avec mon 1D Mk III !
La vie de tous les jours, les transports en commun ou des occasions diverses apportent leurs lots de sujet intéressant et très variés, j'aime ce genre de photo ou l'ambiance compte plus que les détails techniques.
Après une longue hésitation entre un Micro 4/3, un Canon S90 et un G11, j'ai finalement craqué pour le G11. Alors pourquoi ? Et au quotidien, après quelques mois d'utilisation, ça donne quoi ?
Je voulais un appareil avec les qualités suivantes :
- Discrétion pour des prises de vue de rue
- Bonne gestion des hautes sensibilités pour des prises de vue dans des conditions de lumières parfois difficiles
- Volume suffisamment réduit pour être transportable dans ma poche tous les jours
- Modes manuel et gestion des RAW
- Un sabot porte flash pour faire le "strobist light"
- Être le plus polyvalents possible
Pour choisir, mais c'est avant tout une analyse personnelle, j'ai fait les constatations suivantes :
Le micro 4/3 a une très bonne gestion des hautes sensibilités, les modes manuels et la gestion du RAW, etc... le point le plus négatif pour moi est la taille. Même si elle est relativement réduite, ça reste un APN qui est plus près du reflex que du compact d'un point de vue du volume, mais aussi de la discrétion.

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J'avais un trépieds avec une tête 3 axes (Manfrotto 075 + Rotule 029 MK2) qui datait de l'époque ou je photographiais au moyen format, le poids et l'encombrement de la bête était bien en corrélation avec un moyen format, mais pour les ballades, c'est bien trop lourd et trop encombrant !
Depuis quelques mois, et ce grâce à un besoin ponctuel, une idée est apparue : il faut un trépied stable, petit et léger pour être très facilement transportable.
Le matériel maxi à supporter est un 1D MKIII avec un 70-200 2.8 L IS , mais avec une bonne stabilité et éventuellement une tête panoramique. Je n'avais à la base pas d'apriori ni sur la marque, ni sur les matériaux utilisés (carbon, aluminium, basalt...). Les contraintes principales étaient la stabilité et la taille, plus que les quelques grammes de différence. L'objectif était d'avoir un trépied le plus facilement transportable, que ce soit pour les ballades parisiennes, les promenades en forêts ou bien les voyages.
Transporter un trépied est souvent un "problème", ou tout du moins une gêne, de par l'encombrement de l'objet on hésite souvent à le prendre et on regrette parfois de ne pas l'avoir pris, mais les quelques fois où il nous manque, il n'y a pas d'autres solutions de remplacement et la photo n'est tout simplement pas possible !
Lire la suite : Test du trépied Manfrotto PRO 190 CX PRO 4 avec la rotule 496 RC2

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J'avais vu sur l'appstore cette application, et après un tour sur le site internet de onOne Software, les fonctionnalités paraissaient très intéressantes (voire trop !). En effet, avoir une commande à distance pour mon Canon 1D MkIII, avec gestion des réglages et visualisation en temps reel du LiveView le tout pour 15€, me paraissait un peut trop beau !
Pour des autoportraits, des portraits de famille ou des séances plus décontracter (plus a cote et autour du modèle que derrière l'appareil photo) une visser en live, avec un contrôle des réglages est pour moi la solution.
Pour le moment, j'utilisais un moniteur branché sur la sortie vidéo de mon Canon et mes pocketWizard pour le déclenchement. Cette solution fonctionne, mais n'est pas très pratique à mettre en place. Ça nécessite une mise en place importante, la présence d'électricité et ne restitue pas la photo prise.
Le chalenge était de pouvoir me fournir une solution permettant de gérer à distance des séances de prise de vue (Reglage, Declenchement, Visualisation), facilement installable et autonome.
J'ai donc réinstallé un portable pour partir d'une version propre de Windows, et installer le logiciel serveur de DSLR Camera Remote pour Windows. L'installation du logiciel serveur c'est fait sans problèmes, quelques clics plus tard le logiciel est installer. J'installe ensuite Lightroom 2.5 et la dernière version des logiciels Canon (DPP, EOS Utilities, Canon RAW Codec). Mon iPhone et le portable sont déjà connecter a mon réseau Wifi, la communication entre l'application l'iPhone et la partie serveur se faisant en Wifi.
Le logiciel serveur n'a presque pas d'options, juste l'affichage des logs et la création d'une copie des fichiers dans un répertoire d'import automatique pour Lightroom.
Un petit tour sur l'appstore pour acheter DSLR Camera Remote (env. 15€) et me voilà prêt pour tester cette solution.
Le branchement de l'APN se fait via l'USB, je branche donc un câble entre le portable et mon 1D MkIII et lance le logiciel serveur. Sur l'iPhone, je lance DSLRemote, une fenêtre propose le choix du serveur, le contrôle de plusieurs appareils photo doit donc être possible !
Lire la suite : Test de la commande à distance "DSLR Camera Remote Ed. Pro" sur iPhone

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Dans ma liste de modeleurs a fabriquer, j'avais prévu de faire une Light Sphere et un Snoot, ces deux modeleurs opposés font partie des indispensables (en tout cas très pratique dans certaines situations).
Pour le Snoot pas de difficultés, vu que c'est juste un tube concentrateur, qui permet une lumière très directive et dure. Je l'utilise pour avoir les effets suivants :
- Reflet dans les cheveux
- Contre éclairage
- Tache de lumière
- Lumière dure et directive
Pour la Light Sphere ou Light Globe suivant les appellations, l'objectif est d'avoir une lumière diffuse sur quasiment 360°. La lumière partant dans toutes les directions, elle se reflète sur les murs, plafonds et réflecteurs. La lumière est donc très diffuse et les ombres peu marquée, même avec une seule source.
Une Light Shpere est très pratique, car elle permet d'avoir une bonne lumière diffuse avec une seule source. En plus pour le transport, ce n'est pas très encombrant et la mise en place est très rapide. J'utilise les Light Sphere pour différents types de photos :
- Portraits en High Key
- Nus
- Portraits avec un éclairage homogène
- Éclairage de pièce
- Éclairage d'objets
- Éclairage de lieux en compléments d'autres sources
Je ne vais pas m'étendre sur la fabrication du Snoot, vu la grande complexité de fabrication!!!!!
Lire la suite : Fabrication d’une Light Shpere et d’un Snoot pour flash de studio
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74 ans après son lancement, la disparition du film Kodachrome...
Kodak a annoncé le 22 juin 2009 l'arrêter de la commercialisation du Kodachrome. C'était la première pellicule photographique couleur destinée au grand public. Lancer en 1935, le Kodachrome, caractérisé par la finesse de son grain, des couleurs saturées et des contrastes importants, avait séduit des générations de photographes, par son rendu que ses qualités de conservation.
Utilisée pour immortaliser des moments historiques tels que la conférence de Yalta en 1945, et fit le bonheur des familles américaines dans l'après-guerre.
"La première partie de ma carrière a été dominée par le Kodachrome, que j'ai employé pour saisir mes plus mémorables clichés", témoigne Steve McCurry, dont le portrait d'une jeune fille afghane, publié dans National Geographic en 1985 a fait le tour du monde.
Complexe et cher à développer, détrôné depuis des décennies par d'autres modèles, le Kodachrome a vu le recul de ses ventes s'accélérer ces dernières années, jusqu'à représenter moins de 1% des ventes totales de films photographiques Kodak.
Déjà confidentiel depuis de nombreuses années, le développement des pellicules Kodachrome est assuré un unique laboratoire au USA et ce jusqu'à fin 2010 que par un unique laboratoire au USA.
Le groupe Kodak estime que, au rythme de vente actuel, les stocks de Kodachrome qu'il détient devraient être épuisés d'ici le début de l'automne 2009.
Les dernières pellicules, dont le photographe Steve McCurry aura le privilège de disposer pour prendre ses ultimes clichés en Kodachrome, seront offertes au Musée international de la photographie Eastman House.
Adieu, Kodachrome, et merci pour les souvenirs....